Résumé
Grande, fine, intrépide et avide de passion, elle vacille, tel un petit navire dans la tempête, elle hésite entre deux destins : se laisser emporter vers le sud, vers ce Londres qui brille, dans la nuit violente qui fait oublier le jour où l’on est trop seul, où tout est trop cher, où le travail manque.
Ou se fracasser contre les falaises de l’île natale, dans cet archipel des Orcades battu des vents dont la vie rude lui semble vide et lui fait peur.
Elle l’ignore encore mais il existe une troisième voie : écouter résonner l’appel qui la hante, qui vient toucher cette part d’elle assoiffée de grand large, de grand air, de grande beauté. Non pas rester mais revenir. Choisir.
Troquer la bouteille assassine contre une thermos de café fort, troquer l’observation narquoise et éperdue de la faune des nuits de fêtes tristes pour la contemplation des étoiles et des nuages, et l’inventaire des derniers spécimens de râle des genêts, un oiseau nocturne comme elle, menacé comme elle, farouche comme elle.
Sa voie s’appelle l’Écart. C’est l’humble nom d’une bande côtière où les animaux sauvages et domestiques peuvent se côtoyer loin des regards, où folâtrent des elfes ivres d’embruns.
C’est le nom fier de son premier roman. Source site Babelio
Lᥱ rᥱᥒdᥱz-voᥙs ᥣιttᥱ́rᥲιrᥱ
L'écart est un roman sur la souffrance, sur l'addiction et la désolation, comment parvenir à remonter quand on a touché le fond?
Ou se fracasser contre les falaises de l’île natale, dans cet archipel des Orcades battu des vents dont la vie rude lui semble vide et lui fait peur.
Elle l’ignore encore mais il existe une troisième voie : écouter résonner l’appel qui la hante, qui vient toucher cette part d’elle assoiffée de grand large, de grand air, de grande beauté. Non pas rester mais revenir. Choisir.
Troquer la bouteille assassine contre une thermos de café fort, troquer l’observation narquoise et éperdue de la faune des nuits de fêtes tristes pour la contemplation des étoiles et des nuages, et l’inventaire des derniers spécimens de râle des genêts, un oiseau nocturne comme elle, menacé comme elle, farouche comme elle.
Sa voie s’appelle l’Écart. C’est l’humble nom d’une bande côtière où les animaux sauvages et domestiques peuvent se côtoyer loin des regards, où folâtrent des elfes ivres d’embruns.
C’est le nom fier de son premier roman. Source site Babelio

En revenant sur les terres de son enfance Amy a pu se confronter à son histoire, se recentrer sur l'essentiel : elle, bercée par le bruit des vagues et le souffle du vent. Une ode à ces archipels d'Ecosse dotées de cette beauté sauvage avec des passages complètement dépaysant.
L'histoire d'un combat contre soi même, contre les addictions et toutes les étapes pour arriver sur le chemin de la guérison. A travers ses mots, j'ai été témoin de son réveil, de sa renaissance grâce à la force de la nature et son envie de renouer avec elle-même. Ici pas de dialogues, pas de rebondissements juste une réflexion profonde. Une lecture pure, épurée dont la détresse de cette jeune femme m'a émue. J'ai aimé le regard juste que pose l'auteure sur son parcours.
L'écart est un formidable roman où les lendemains de cuite ont comme un goût amer et où l'urgence de se sentir libre est venu pour Amy Liptrot.
Une parenthèse littéraire lumineuse à découvrir.
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